Intervenant ce samedi lors de la 73ème Assemblée générale de l’Onu, le chef de la diplomatie syrienne, Walid Al-Mouallem, a souligné que Damas était opposé à ce qu’une quelconque condition soit imposée au comité constitutionnel chargé de doter la Syrie d'une nouvelle constitution.
«Il ne faut y avoir aucune condition préalable pour le comité. Le comité doit être indépendant car la constitution est une question syrienne et qui doit être réglée par les Syriens eux-mêmes», a pointé le ministre.
Et de poursuivre que la Syrie rejettera toute proposition prévoyant une ingérence dans ses affaires internes ou susceptibles de mener à de telles conséquences.
«Nous sommes prêts à mener un travail actif avec nos amis, mais aux conditions que je viens d’énoncer», a ajouté le ministre.
La mise en place d’une nouvelle constitution syrienne fait partie des décisions prises à Genève sous l’égide de l’Onu dans le but de régler le conflit que la Syrie traverse depuis bientôt 8 ans.