Des scientifiques ont observé des rongeurs âgés et ont conclu que leur peau se réparait mieux avec le vieillissement, révèle la revue Cell Reports.
Les cellules d'un embryon et les cellules souches sont immortelles du point de vue de la biologie, car elles peuvent vivre très longtemps dans un environnement adéquat et se diviser éternellement sans limites. Contrairement à cela, les cellules du corps d'une personne âgées perdent graduellement la capacité à se diviser après 40 à 50 cycles de division, en entrant dans la phase de vieillissement qui réduit hypothétiquement les chances de développement du cancer.
Les scientifiques supposent que cela est une réaction défensive des cellules devant le cancer, en cessant de se diviser quand la probabilité de développer des mutations dans leur génome atteint un certain niveau critique.
Ayant découvert ce phénomène, les scientifiques ont vérifié si la peau humaine fonctionne de la même manière. En observant des plaies sur la peau de volontaires jeunes et âgés, le vieillissement a changé de la même manière la réaction de leurs cellules ce qui prouve que la peau commence réellement à fonctionner «mieux» lorsque la vieillesse s'installe.
«Une telle réaction de la peau est justifiée par l'évolution. Plus la plaie se répare rapidement, plus il sera facile de survivre pour un jeune animal, même si le procès de traitement n'est pas qualitatif», a conclu le scientifique.