«On va découvrir cette terre qui a fait couler tant d'encres dans les relations internationales ces cinq dernières années», se sont dit les deux frères, Florian et Aurélien Deshayes avant d'organiser leur voyage en Crimée en août 2018.
Ces Français ont partagé au micro de Sputnik leurs impressions pour ouvrir les yeux à leurs concitoyens et briser le silence des médias mainstream.
«Je ne savais pas à quoi m'attendre. Je voulais des surprises, et casser les stéréotypes. Parce que c'est vrai, on a entendu parler qu'il y avait peut-être encore la guerre», a expliqué Florian.

Qui plus est, il s'est avéré que leurs amis et leur famille en savaient très peu sur la péninsule russe, leur demandant si elle n'était pas «interdite pour les Européens» ou cherchant à «savoir où la Crimée se situait».
Cependant, une fois sur place, toutes les craintes des frères ont disparu car ils ont découvert «un aéroport ultra moderne et tout neuf, des gens agréables, du soleil, de la chaleur, la mer, de magnifiques paysages», a commenté Florian.
«La Crimée semble en plein renouveau. On y construit de nouvelles routes, il y a de nombreux travaux, notamment à Simferopol et aux alentours. C'est une région qui semble un peu pauvre par endroit, si on doit la comparer à d'autres régions visitées en Russie», a ajouté Aurélien.
Il y a eu également des aspects qui ont étonné les Français, comme par exemple «de ne voir aucune marque, boutique ou restaurant international. Tout est 100% russe, ukrainien ou criméen», a noté Florian.
«Il semblait impossible de vouloir se rendre dans cette région en tant que touriste. Étonnant», a déploré Aurélien, ajoutant que leurs «applications GPS n'étaient pas à jour pour cette région du monde».
En outre, Aurélien a conseillé à ceux et à celles qui décident d'aller en Crimée de «s'armer de patience pour obtenir un visa pour la Russie». Qui plus est, «on ne peut pas s'y rendre directement à partir de la France. Il faut prendre un vol à partir de Moscou par exemple».
Une fois toutes les formalités administratives surmontées, les frères sont restés contents de leur voyage et disent à l'unisson que dès qu'une occasion se présentera, ils ne manqueront pas de revenir en Crimée.
«Bref un petit coin de paradis encore sauvage», a conclu Florian.


