Dans sa dernière sortie médiatique, Bernard Bajolet, ancien ambassadeur de France en Algérie et ex-chef de la DGSE sous Nicolas Srakozy, a parlé en son nom et il n'engage en aucun cas les autorités officielles françaises, a affirmé ce 24 septembre devant la presse Xavier Driencourt, ambassadeur de France à Alger, en marge d'une activité à l'Assemblée populaire algérienne, en réponse aux propos de son prédécesseur qui ont soulevé une polémique en Algérie.
«Bernard Bajolet a fait des déclarations. Alors je répondrai, pour reprendre la formule du Président Mitterrand en 1985 avec son Premier ministre: "lui c'est lui, moi c'est moi"», a déclaré le diplomate. «C'est-à-dire que Bernard Bajolet, c'est Bernard Bajolet, il s'exprime à titre personnel, à titre privé. Il n'engage en aucun cas, je dis bien en aucun cas, le gouvernement, le président et l'administration française. Il s'exprime en son nom personnel», a-t-il précisé.
«La légitimité historique est un levier par lequel le pouvoir algérien gouverne le pays et le Président Abdelaziz Bouteflika est extrêmement malade», avait affirmé le 21 septembre Bernard Bajolet dans un entretien donné au Figaro.
Selon lui, «la seconde raison est plus conjoncturelle: le Président Bouteflika, avec tout le respect que j'éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement. Et rien ne changera dans cette période de transition».