L'UE doit discuter de la question du maintien ou de la levée des sanctions contre la Russie, mais ne pas les prolonger automatiquement, a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Siyarto, dans une interview accordée à RT.
«Nous avons clairement désigné le besoin de dialogue, de discussions honnêtes et directes sur les sanctions si elles étaient une réussite ou non. Analysons les faits, les sanctions ont-elles aidé l'économie européenne ou l'économie russe ou, au contraire, ont-elles contribué à faire pression sur l'économie russe, ont-elles aidé à mettre en œuvre les accords de Minsk? C'est après avoir répondu à ces questions que nous devons prendre des décisions concernant notre avenir», a indiqué Peter Siyarto.
Le chef de la diplomatie hongroise a noté que le gouvernement italien actuel s'opposait également à la prolongation automatique des sanctions.
Le 13 septembre, l'UE a prorogé de six mois les sanctions visant des personnalités et entités russes accusées d'avoir porté la soi-disant atteinte à la souveraineté de l'Ukraine.
Selon le communiqué du Conseil européen, ces mesures, à savoir le gel des avoirs financiers et les restrictions de voyage, visent 155 individus et 44 sociétés.
Les sanctions imposées depuis mars 2014, et qui doivent être renouvelées tous les six mois, resteront donc en vigueur au moins jusqu'au 15 mars 2019.