D'ici la semaine prochaine, il n'y aura plus aucune manifestation, a déclaré à Sputnik Ali Karim qui figure parmi les organisateurs des protestations dans la province de Bassora, dans le sud de l'Irak où au moins 27.000 personnes se sont récemment empoisonnées à l'eau polluée.
«Mais après, les gens vont descendre de nouveau dans la rue pour protester contre le chômage, la pauvreté, la pénurie chronique d'électricité et d'eau, parce que la situation n'a pas changé», a poursuivi l'interlocuteur de l'agence.
Pour Karim Hussein, participer aux commémorations le jour d'Achoura est aussi un «message adressé aux politiciens irakiens», largement critiqués pour la corruption et le manque de réformes.
Le 20 septembre a été célébré en Irak le jour d'Achoura qui est le jour de la commémoration des martyres chiites, avant tout du massacre de l'imam Hussein. Des centaines de milliers de pèlerins chiites se sont rassemblés dans la ville sainte de Kerbala pour commémorer, par des actes d'autoflagellation, le martyre de ce petit-fils du prophète Mahomet au VIIe siècle.