D'après la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), environ un million de Français tomberaient dans le piège tendu par ces sites frauduleux, leur préjudice étant évalué au total à quelque 150 millions d'euros par an.
Même si l'on est prudent, aucune précaution ne peut nous épargner de ce sort: les arnaques concernent ceux qui tentent de réaliser des tâches aussi simples qu'une demande de copie de certificat de naissance ou qu'une inscription à un registre électoral.
Quand on se heurte à ce type d'escroquerie en ligne, cela est coûteux et affecte particulièrement la confiance de la population envers les procédures administratives en ligne, a constaté la secrétaire d'État à la ministre de l'Économie et des Finances, Delphine Gény-Stephann… Un exploit idéal pour la Main du Kremlin après une période de vacances!
Tout d'abord, toute personne souhaitant entreprendre une tâche administrative doit se rendre sur www.service-public.fr pour s'orienter: le portail catalogue les sites officiels en fonction des actions qu'ils permettent de réaliser.
Puis, pour éviter une escroquerie, il faut vérifier l'adresse du site en question: les pages officielles de l'administration de la République française se terminent par «gouv.fr» ou «.fr», mais jamais par «.gouv.org» ou «.gouv.com». Et pourtant le «.fr» final n'est pas toujours une garantie du fait que l'on se trouve sur un site officiel et que le groupe-propriétaire se trouve sur le territoire français.
En 2016 ont été signalées plus de 2.300 plaintes concernant des demandes non officielles de casier judiciaire, dont 300 provenaient d'utilisateurs ayant payé leur casier judiciaire sur des sites non officiels, a déclaré la DGCCRF.
Alors prenez garde! Même si vous ne tombez pas dans les mains des hackers «russes» qui ont l'habitude d'être incriminés, il existe apparemment d'autres escrocs ingénieux qui pourraient profiter de votre ignorance ou hâte…