La Russie a déclaré que les affirmations de certains médias suisses, notamment les déclarations de personnalités officielles sur une activité croissante des services secrets russes dans le pays, étaient dénuées de tout fondement.
«Nous n'acceptons pas de telles accusations dénuées de tout fondement. L'attisement de l'hystérie "d'espionnage" sans aucune preuve est loin de servir les relations russo-suisses qui ont toujours été bâties sur la base de la confiance et du respect mutuels. Nous espérons que Berne retournera à une approche responsable de l'édification de la collaboration bilatérale», a souligné le ministère russe.
La Suisse «ne tolère pas» l'«escalade» de «telles activités en Suisse», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, évoquant «l'espionnage» russe sur le territoire helvétique.
Le ministre a également averti que la Suisse n'avait pas accrédité «certains diplomates russes ces dernières semaines», tout en assurant vouloir poursuivre un «dialogue ouvert mais aussi critique avec la Russie».
Le 15 septembre, les journaux suisses du groupe Tamedia ont annoncé que deux espions russes présumés avaient été arrêtés aux Pays-Bas sur des soupçons de piratage du Laboratoire de Spiez puis renvoyés en Russie au printemps. Ils sont aussi soupçonnés d'une tentative de cyberattaque contre l'Agence mondiale antidopage (AMA) à Lausanne.