Les données sur l'implication d'un système de missiles antiaériens russe Bouk dans le crash du Boeing malaisien du vol MH17, dans le Donbass, n'ont pas été confirmées au cours de l'enquête, a déclaré la porte-parole du Comité d'enquête de Russie, Svetlana Petrenko.
«Nous voulons déclarer que les affirmations sur l'implication d'un système de missiles sol-air Bouk, appartenant à une unité de défense antiaérienne de l'armée russe, dans la destruction du Boeing n'ont pas trouvé confirmation», a-t-elle indiqué.
Elle a rappelé que le ministère russe de la Défense avait présenté des faits sur l'implication de militaires ukrainiens dans le drame.
«Nous sommes certains que les données présentées par la Russie doivent faire réviser les conclusions intermédiaires de l'enquête sur cette tragédie, enquête qui a donné lieu à des accusations infondées contre la Russie», a noté Svetlana Petrenko.
D'après les membres du groupe d'enquête (JIT), l'avion a été abattu par un missile sol-air Bouk tiré depuis le territoire qui était à l'époque contrôlé par les insurgés. Le JIT étudie les données fournies principalement par l'Ukraine et le groupe international d'experts et de journalistes en ligne Bellingcat qui collecte et analyse des informations sur les réseaux sociaux. Bellingcat affirme qu'un système de missiles Bouk aurait été introduit dans le Donbass par des militaires russes et en aurait été évacué après le crash. Les spécialistes ont plusieurs fois qualifié la méthode d'enquête du groupe Bellingcat d'amateurisme et mis en doute ses conclusions.