La population de Raqqa, ex capitale de Daech*, en Syrie, libérée en octobre dernier et contrôlée par les Forces démocratiques syriennes soutenues par les États-Unis, n'a pas d'accès à l'eau potable, a déclaré un porte-parole du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
«Les habitants, forcés de revenir des camps de déplacés, souffrent de manque de produits alimentaires et de produits de première nécessité. Une épidémie de dysenterie sévit dans la ville, des cas de choléra ont été enregistrés», a fait savoir le lieutenant-général Vladimir Savtchenko.
Les protestations et les manifestations contre la politique des Forces démocratiques syriennes organisées à Raqqa depuis deux jours par les citadins sont réprimées, selon les informations dont il dispose.
La situation humanitaire dans la ville reste tendue depuis des mois, bien que des écoles, des établissements, des entreprises et des logements soient déjà en voie de reconstruction. Des milliers de cadavres se putréfiaient en avril dernier sous les débris de la ville, détruite à 70% suite à des bombardements effectués par l'aviation américaine.
*Organisation terroriste interdite en Russie