Pas de nouvelles sanctions antirusses pour Londres avant le Brexit?

© AP Photo / Frank AugsteinSiergiej Skripal wraz z córką zostali znalezieni 4 marca nieprzytomni na ławce w Salisbury.
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Londres n’est pas en mesure d’adopter de nouvelles sanctions visant Moscou à cause de l’affaire Skripal avant le Brexit, relate le quotidien The Daily Telegraph.

Alors que la polémique autour l'affaire Skripal va bon train, les autorités britanniques estiment que Londres ne serait pas en mesure d'adopter dès maintenant de nouvelles sanctions antirusses, rapporte le quotidien The Daily Telegraph.

Selon le journal, il est question de l'amendement Magnitsky, accepté par le parlement britannique en mai dernier.

«L'amendement ne sera pas appliqué tant que le Royaume-Uni ne sera pas sorti de l'Union européenne», a annoncé le vice-ministre du ministère britannique de l'Intérieur, Ben Wallace.

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Néanmoins, M.Wallace n'a pas précisé ce qu'il comprend par Brexit: la sortie officielle du Royaume Uni de l'Union européenne (prévue pour mars 2019) ou la fin de l'étape de transition qui durera jusqu'à la fin de l'année 2020.

Selon le ministre, l'analogue britannique de la loi Magnitsky fera partie de la nouvelle loi sur les sanctions du Royaume-Uni après le Brexit.

«Nous sommes prêts à appliquer de nouvelles mesures après le Brexit», a-t-il toutefois affirmé.

Rappelons que récemment, les deux suspects désignés par les autorités britanniques ont accordé un entretien à la chaîne RT dans lequel ils ont rejeté toutes les accusations portées contre eux. Le 5 septembre dernier, la police britannique a lancé un mandat d'arrêt contre deux ressortissants russes.

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L'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés en mars à Salisbury. Ils ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.

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