Ce funambule russe qui «croit de son devoir» d'attirer l'attention sur ce métier rare

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Bien des métiers dans le monde sont aujourd’hui en voie de disparition, y compris celui de funambule. Sputnik a rencontré Rassoul Abakarov, issu d'une famille où ce métier extrêmement rare de nos jours se transmet de père en fils, et pour qui marcher sur la corde raide n’est pas un travail, mais une passion.

Il y a au Daghestan un ancien village connu pour ses funambules et maîtres artisans, a raconté à Sputnik l'équilibriste russe Rassoul Abakarov, parlant notamment de Tsovkra, dont sa famille est issue.

​«Les gens réagissent différemment à ce que je fais. Certains m'admirent, alors que d'autres ne comprennent tout simplement pas pourquoi je le fais au péril de ma vie. Marcher sur la corde raide n'est pas mon travail, c'est mon hobby. J'aime marcher sur une corde comme si c'était le sol», a expliqué l'interlocuteur de l'agence.

Et de regretter la disparition de certains métiers traditionnels de l'homme.

​«Je crois par ailleurs de mon devoir d'attirer l'attention de l'opinion sur le problème de la disparition de certains métiers non seulement de mon peuple, mais aussi de tous les peuples du monde», a avoué le funambule.

Pour célébrer les 200 ans de la capitale tchétchène, Rassoul Abakarov a réalisé une traversée en l'espace de trois minutes seulement alors qu'il devait faire face au vent et marcher sur une pente inclinée à 10 degrés. Il a marché sur une corde de 50 mètres tendue entre un hôtel de 32 étages et une tour de 40 étages à Grozny.

​Le jour du 315e anniversaire de Saint-Pétersbourg, le funambule Rassoul Abakarov a offert un cadeau à ses habitants. Il a notamment traversé la Neva, en marchant sur une corde raide tirée entre deux extrémités du pont du Palais en position ouvert. Le funambule a parcouru la distance entre les deux extrémités du pont levé sur une corde raide tirée au-dessus de la Neva avec un balancier à la main.

«Mon rêve, c'est Moscou-City, si je reçois l'autorisation. Je pense que ce sera mon projet suivant. […] Ce métier est en voie de disparition, mais notre lignée continuera la profession de nos ancêtres, je la transmettrai à mon fils, j'en ai deux» a-t-il promis.

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