L’ancien membre de la Chambre des représentants des États-Unis Ron Paul est persuadé qu’en Syrie les relations entre les États-Unis et Al-Qaïda* sont loin d’être hostiles et assure disposer de preuves.
«On nous dit que la présence américaine en Syrie est conditionnée par la nécessité de combattre ce groupuscule. Mais je n’y crois pas. J’estime que nous sommes en Syrie pour d’autres raisons, quant à Al-Qaïda*, il y a trouvé asile et nous sommes de son côté», déclare-t-il dans un commentaire à RT.
Et d’ajouter qu’aux États-Unis aussi bien les Démocrates que les Républicains estimaient que ce groupe terroriste les aiderait à «se défaire de Bachar el-Assad».
«Ce n’est pas la première fois que l’Amérique entre en alliance avec Al-Qaïda* estimant que cela apportera un profit à court terme à notre politique étrangère», poursuit-il.
«Notre présence dans ce pays ne correspond pas à nos intérêts. Si la décision dépendait de moi, j’aurais quitté le pays le plus vite possible ou n’y aurait jamais envoyé le contingent», souligne-t-il.
Toutefois, constate-t-il, Trump a fini par décider d’augmenter la présence militaire américaine dans ce pays. Il y voit l’empreinte de la volonté de Washington de signer une alliance avec la partie qui reste extrêmement hostile à l’égard de l’Iran.
*Organisation terroriste interdite en Russie