Parmi les objectifs susceptibles d'être atteints, il y aurait des installations syriennes que Washington soupçonne d'être liées à la production d'armes chimiques.
Cependant, aucune décision n'a encore été prise sur des frappes concrètes, a indiqué CNN en citant un responsable de l'administration américaine.
Sergueï Lavrov a de nouveau évoqué vendredi la possibilité d'une mise en scène d'une attaque chimique dans la province d'Idlib. Selon le ministre, la Russie dispose de preuves indiquant qu'un tel spectacle était en préparation et qu'elle les a déjà transmises à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et aux Nations unies.
La dernière mise en scène du genre remonte au printemps 2018, quand l'Occident a accusé Damas d'avoir commis une attaque chimique contre la ville de Douma, après quoi les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont porté des frappes aux missiles contre des établissements gouvernementaux syriens qui, selon eux, fabriquaient des armes chimiques.