«Pour l'Otan, la compatibilité opérationnelle est importante pour que différents systèmes puissent fonctionner ensemble. J'en ai beaucoup de fois discuté à Ankara, j'avais discuté cela à Washington, et j'espère qu'il y ait la possibilité de trouver une solution. C'est pourquoi ce que nous voyons maintenant, c'est un défi pour nous. Le fait qu'il y ait ces différences», a expliqué Jens Stoltenberg lors d'un discours à la Heritage Foundation.
Selon lui, chaque État-membre de l'Otan prend ses propres décisions au sujet de ses achats d'armements.
«Oui, il y a un problème, il y a un défi avec la décision d'acheter des S-400 combinés avec des [chasseurs de cinquième génération américains, ndlr] F-35», a-t-il lancé. Et de poursuivre: «Mais, en même temps, je crois qu'il est important de reconnaître l'importance que la Turquie a pour l'Alliance».
En septembre dernier, le Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS) a annoncé que Moscou et Ankara avaient signé un accord sur la livraison de plusieurs systèmes S-400 à la Turquie. Début avril, à l'issue de négociations avec le Président turc, Vladimir Poutine a confirmé qu'il était prévu d'accélérer les livraisons des S-400 à Ankara.