Lors de la conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a déclaré que les questions des actions armées contre les radicaux à Idlib seraient traitées par la Syrie et ses alliés, dont la Russie, «avec la précaution maximale»:
«Nous ferons des couloirs humanitaires et encourageront les pacifications locales. Nous ferons tout pour que les civils ne soient pas touchés.»
«Nous n'allons pas agir de la même manière que la coalition à Mossoul en Irak, quand ils n'avaient pas du tout négocié avec l'opposition armée sur les pacifications locales, ni créaient les couloirs humanitaires… Quand [les villes] ont été rasées, quand on n'arrivait pas à prendre en charge les cadavres pendant plusieurs mois.»
Et de conclure:
«Nous, avec nos partenaires turcs, qui collaborent de manière très constructive en la matière, contribuons aux pacifications locales entre les unités de l'opposition modérée et les troupes gouvernementales, ainsi qu'à la création de couloirs humanitaires et de zones sécurisées pour les civils».
Ces derniers temps, la tension autour du gouvernorat d'Idlib s'est accentuée en vue d'une prochaine offensive. Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov, les États-Unis, conjointement avec la France et le Royaume-Uni, envisagent un nouveau bombardement en Syrie au motif de l'utilisation par Damas d'armes chimiques.
*Organisation terroriste interdite en Russie