Les provocations aux attaques chimiques «freineront» l’offensive de l’armée sur Idlib

© AFP 2024 JM LOPEZ Volunteers take part in a simulation of how to respond to a chemical attack, in the northern Syrian city of Aleppo on September 15, 2013.
Volunteers take part in a simulation of how to respond to a chemical attack, in the northern Syrian city of Aleppo on September 15, 2013. - Sputnik Afrique
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Damas, Moscou et Téhéran ont d’ores et déjà pris la décision de libérer le gouvernorat d’Idlib. Quant aux éventuelles provocations aux armes chimiques et aux frappes que ces dernières risquent d’entraîner, elles ne feront que retarder ce projet, estime dans son commentaire à Sputnik un spécialiste en relations internationales.

Les provocations aux substances chimiques visant à imputer ces attaques à l’armée syrienne et les frappes américaines sur la Syrie que ces dernières risquent d’entraîner visent à déstabiliser la situation dans le pays et à retarder le déclenchement de l’opération des troupes gouvernementales contre les terroristes dans le gouvernorat d’Idlib, considère le directeur du département des relations internationales de l'Université américaine des sciences et des technologies de Beyrouth, George Messi.

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Rappelons que le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a informé que le 11 septembre le tournage de la mise en scène avait eu lieu dans la localité de Jisr al-Choghour, précisant que pour réaliser cette vidéo, des équipes de tournage de plusieurs chaînes de télévision de pays du Proche-Orient et de la représentation régionale d'une grande chaîne américaine étaient arrivées sur les lieux.

Le Centre a en outre informé que les terroristes s’apprêtaient à employer des substances toxiques chlorées contre les participants au tournage.

«Bien qu’on en parle depuis deux semaines, personnes n’y prête l’oreille, la guerre étant remportée par la Russie, Damas et Téhéran. Eux [certains pays occidentaux, ndlr] veulent avoir leur part du "gâteau syrien". C’est pour cette raison qu’ils mettent des bâtons dans les roues», a-t-il expliqué au correspondant de Sputnik.

Et d’ajouter qu’il est peu probable que la frappe sur Damas soit importante. Toutefois, elle sera lourde de conséquences.

«Cela retardera [l’offensive de l’armée sur Idlib, ndlr] et compliquera la situation en Syrie», a-t-il souligné.

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L’interlocuteur de l’agence a en outre insisté sur le fait qu’il a été prouvé à maintes reprises que ce genre d’attaques étaient montées de toute pièce, toutefois elles restent «la seule justification pour les frappes».

Rappelons qu’encore en août dernier le porte-parole de la Défense russe, Igor Konachenkov, avait prévenu qu’une attaque aux substances chimiques étaient préparée par des terroristes en Syrie et ce en vue de servir de fer de lance à de nouvelles frappes de missiles par Washington et ses alliés sur la Syrie.

Pour conclure, M.Messi a souligné que Moscou, Téhéran et Damas ont déjà pris la décision de libérer Idlib et les éventuelles provocations et les frappes ne feront que retarder ce projet.

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