«En passant une partie de mes vacances en Crimée, j'ai parlé avec beaucoup d'Ukrainiens, nos contemporains. Il y a ceux qui tournent leur index contre leur tempe et disent: "Quel retour, pardon? Non mais là-bas?". Ils parlent aussi des nationalistes ukrainiens et des brulés d'Odessa, ainsi que du coup d'État. C'est la majorité des gens, et je peux mettre la main sur le cœur. Croyez-moi, ce n'est pas que je le veuille ou ne le veuille pas, beaucoup de personnes pensent comme ça», a précisé le parlementaire en soulignant qu'en Ukraine il est nécessaire de comprendre la cause de la réunification de la Crimée à la Russie.
M.Balitchi a également rappelé qu'après le referendum, un certain nombre d'agents de la force publique et de militaires ont aussi décidé de prendre la nationalité russe.
«Pourquoi sur 600 membres du service de sécurité d'Ukraine seuls 200 sont rentrés? Pourquoi des dizaines de milliers de nos militaires, policiers, juges, procureurs [sont restés en Crimée, ndlr]? Est-ce qu'ils y sont allés [en Crimée, ndlr] sous la menace d'une arme? Non», a conclu le député.
La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum qui s'est tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine, consécutive au renversement du Président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par Kiev et ses partenaires occidentaux, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur du rattachement à la Russie.