L’un des suspects de l’affaire Skripal renvoie dans les cordes les accusations de Londres

© AP Photo / Andrew Matthews/PAInvestigators in protective clothing remove a van from an address in Winterslow, Wiltshire, as part of their investigation into the nerve-agent poisoning of ex-spy Sergei Skripal and his daughter, in England, Monday, March 12, 2018
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Le citoyen russe Alexandre Petrov, que les autorités britanniques ont désigné comme l’un des suspects impliqués dans l’empoisonnement des Skripal à Salisbury, a rejeté toutes ces accusations et a souligné qu’il n’avait jamais visité le Royaume-Uni.

Un citoyen russe dont le nom et la date de naissance sont identiques à ceux d’Alexandre Petrov, que les autorités britanniques accusent d’avoir empoisonné Sergueï Skripal et sa fille Ioulia à Salisbury, a commenté ces accusations pour la chaîne RT.

«Je ne sais rien à ce sujet et je n’ai rien à voir avec l’histoire des Skripal. C'est une coïncidence complète: non seulement je n’ai jamais visité Londres, mais je n’ai même pas la possibilité d’aller en Altaï», a-t-il déclaré.

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Il a confirmé qu’il travaillait effectivement dans la ville de Tomsk, dans le centre de recherche et de production Virion, qui est une branche du producteur russe de médicament immunobiologiques Microgen.

Rappelons qu’hier le site d’information russe Fontanka avait trouvé parmi les employés de la société Microgen un homme dont le nom et la date de naissance correspondait belle et bien à ceux d’Alexandre Petrov que la police britannique a récemment désigné comme un des responsables de l’empoisonnement des Skripal.

Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé le 5 septembre les allégations que Theresa May a lancées le même jour contre la Russie dans le cadre de l’affaire Skripal. Selon la diplomatie russe, la déclaration de Mme May a suivi la publication du nouveau rapport de l’OIAC sur les empoisonnements à Salisbury et à Amesbury. Pourtant, ce rapport ne désigne pas le pays qui aurait pu produire l’agent toxique qui a été utilisé dans les deux cas.

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Le ministère a également dénoncé les tentatives de Londres «de mêler l'OIAC à ses accusations scandaleuses» lancées contre la Russie et de lier «d'une manière totalement malhonnête cette organisation aux résultats des enquêtes menées par les chimistes militaires de Porton Down».

La police britannique a lancé ce mercredi un mandat d'arrêt contre deux ressortissants russes suspectés d'implication dans l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, en mars dernier à Salisbury. La diplomatie russe a demandé à Londres de fournir des preuves concrètes, dont leurs empreintes digitales. Selon Mme Zakharova, l'ambassadeur britannique a déjà déclaré que «la partie britannique ne fournirait aucun document».

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