Il n'y a toujours pas de décision officielle sur le lancement d'une opération à Idlib, et on s'attend à ce qu'elle soit adoptée le 7 septembre, lors d'une rencontre tripartite à Téhéran entre les dirigeants turc, russe et iranien, a déclaré à Sputnik le président de la Coalition nationale des forces syriennes de l'opposition et de la révolution Fuad Eliko.
«Les opinions des parties sur cette question divergent. La Russie prône des frappes contre le Front al-Nosra* et le contrôle de la Turquie sur l'opposition modérée. La Turquie veut qu'on lui donne du temps pour nettoyer progressivement des terroristes du Front al-Nosra* le territoire d'Idlib, Ankara redoutant l'afflux de réfugiés sur le territoire turc en cas d'opération d'envergure. Quant à l'Iran, il insiste sur le lancement immédiat d'une opération d'envergure à Idlib», a détaillé l'interlocuteur de l'agence.
Et d'espérer qu'à l'issue du sommet à Téhéran, les parties réussiraient à parvenir à un compromis et à trouver une solution commune.
«Le rôle de la Turquie dans le nettoyage d'Idlib du Front al-Nosra* et d'autres groupes terroristes y pourrait être défini», a résumé l'opposant syrien.
*Organisation terroriste interdite en Russie