Le charme de Mona Lisa serait le résultat de cette maladie

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Des chercheurs de Brigham and Women’s Hospital (Massachusetts, USA) et de l’Université de Californie ont proposé une nouvelle interprétation du célèbre tableau de Léonard de Vinci, La Joconde. Selon eux, Mona Lisa aurait souffert d’une insuffisance de la glande thyroïde.

Le portrait de Mona Lisa, également appelée La Joconde exerce une énorme fascination sur les artistes, les chercheurs, les critiques et même les voleurs, relate le portail The Science News.

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En 2014, Mona Lisa avait attiré l'attention d'une équipe de rhumatologues et d'endocrinologues qui ont suggéré que les lésions cutanées et les gonflements des mains visibles dans le portrait pouvaient témoigner d'un trouble lipidique et d'une maladie cardiaque. Plus précisément, ils ont affirmé que l'hyperlipidémie familiale et l'athérosclérose prématurée pouvaient avoir causé la mort de Lisa Gherardini. Ils ont également suggéré que le célèbre sourire de Mona Lisa serait dû à la paralysie de Bell (une paralysie du nerf facial).

Après avoir examiné le tableau, Mandeep Mehra (hôpital Brigham et Women's Hospital) et Hilary Campbell (université de Californie) ont supposé que l'hypothyroïdie clinique était un diagnostic plus probable étant donné que Lisa Gherardini a vécu jusqu'à 63 ans.

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«L'énigme de la Joconde peut être résolue par le simple diagnostic médical d'une maladie liée à l'hypothyroïdie», a expliqué le Dr Mehra. «À bien des égards, c'est l'attrait des imperfections de la maladie qui donne à ce chef-d'œuvre sa mystérieuse réalité et son charme.»

Si Lisa Gherardini souffrait d'une maladie cardiaque et d'un trouble lipidique, il est peu probable qu'elle ait vécu jusqu'à un âge aussi avancé compte tenu des traitements limités disponibles en Italie au XVIe siècle, soulignent les chercheurs.

D'après le Dr Mehra, les cheveux clairsemés, la peau jaune et le goitre de Mona Lisa seraient des preuves visuelles de l'hypothyroïdie.

«Le régime alimentaire des Italiens à la Renaissance manquait d'iode et les goitres (glande thyroïde gonflée, ndlr) qui en résultaient étaient couramment représentés dans les peintures et les sculptures de l'époque», a-t-il conclu.

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