A Djibouti, petit pays de la corne de l'Afrique, s'est ouverte une zone de libre-échange internationale en juillet — soit 48 km² d'usines, de commerce au détail sans taxes, d'entrepôts et de banques.
Au Ghana, la spécialité de Pékin est l'éducation. Actuellement, 6.500 étudiants ghanéens de différents niveaux suivent leurs études en Chine — ce qui est plus que tous les autres pays du continent réunis — dont 1.076 grâce à une bourse du gouvernement chinois. Dans le pays même, la Chine crée actuellement un secteur éducatif chapeauté par plusieurs universités.
En Guinée, la situation est différente. Les Chinois y étaient initialement venus pour lutter contre l'épidémie d'Ebola en 2014-2015. Il ne s'agissait pas seulement de l'envoi de médicaments et d'une aide: des médecins et d'autres spécialistes chinois travaillaient au péril de leur vie dans ce pays. Puis il s'est avéré que sur 10.000 villages africains où la Chine s'était engagée à installer la télévision par satellite, 333 étaient guinéens. Et puisque la télévision a besoin, entre autres, d'électricité, il semble donc tout naturel que le barrage de Kaléta, près de la capitale Conakry, ait été construit par les Chinois.
Rappelons qu'il y a plus de 50 pays en Afrique, et que dans pratiquement chacun d'eux les Chinois ont mis en place quelque chose. Mais même les cas mentionnés permettent déjà de comprendre la situation globale.
Au final, Pékin présente aujourd'hui à son forum des plans de développement à l'échelle continentale. A noter que la Chine apporte constamment son aide à quelqu'un en Afrique, et que tout le système génère un profit pour ceux qui en font partie — Chine y compris.
En résumé, la Chine a accordé à l'Afrique 75 milliards de dollars d'aide, et y a investi près de 100 milliards de dollars — plus que qui que ce soit. Dans le même temps, on voit que depuis 2009 déjà le géant asiatique est le principal partenaire des pays d'Afrique dans le domaine commercial. Les échanges sont sur le point de dépasser les 200 milliards de dollars. Grâce aux investissements chinois en Afrique fonctionnent ou se construisent 100 parcs industriels, des voitures, des camions, des frigos, des postes de télévision, etc. En d'autres termes: ce qui pourrait payer les crédits chinois. Le processus va crescendo et se dirige vers l'intégration à une sorte de système global.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.