L’or ne peut pas faire faillite ou être déclaré sans valeur ce qui le rend très attrayant pour les investisseurs, malgré le fait qu’il a chuté sous la barre des 1.200 dollars l'once en août dernier pour la première fois depuis un an et demi, perdant 12% de sa valeur, a déclaré à Sputnik Dimitri Speck, expert des marchés financiers.
Commentant les prévisions des analystes de l’ICBC Standard Bank selon lesquelles le prix du métal jaune atteindrait 1.300 dollars l'once d'ici à la fin de l’année 2018, M.Speck a déclaré qu'à long terme, le prix pourrait monter encore plus haut. Il a expliqué que les banques centrales imprimaient de la monnaie au moins depuis 2011 et la plupart d'entre elles investissaient dans l'immobilier et les marchés boursiers, mais pas dans l’or.
L'analyste a recommandé d’investir dans des biens physiques tels que les pièces d'or canadiennes Maple Leaf ou les pièces Wiener Philharmoniker distribuées annuellement par La Monnaie d'Autriche.
Certains pays commencent à comprendre quels avantages présente l’or, qui «ne peut pas être dévalué pour des raisons politiques», a-t-il indiqué.
Par exemple, la Banque centrale de Russie a vendu une grande partie de ses obligations américaines et a acheté une quantité significative d’or.
La Banque centrale a intensifié ses achats d'or en 2014. Depuis lors, le régulateur du système bancaire russe achète en moyenne environ 100 tonnes d'or par an, ce qui le place en première position mondiale en la matière. En juillet dernier, la banque a acquis 26,1 tonnes de ce métal noble, ce qui est un record absolu de cette année, d’après Bloomberg.
Selon M.Speck, de nombreux pays suivront prochainement l’exemple de la Russie.