L'actrice Jenny Blighe, 30 ans, a confié que les tournages dans le milieu du porno hardcore étaient un véritable cauchemar pour elle à bien des égards, relate le journal The New York Post.
De son propre aveu, elle s'est déjà étouffée, passant tout près de la syncope, alors que le metteur en scène ignorait ses plaintes et insistait pour que l'on continue le tournage et qu'elle veuillent bien se repositionner devant la caméra.
Comme beaucoup de ses consœurs, poursuit Mme Blighe, elle souhaite que ses accusations de harcèlement soient prises aux sérieux. Selon elle, le monde se méfie des accusations provenant du monde du X, à la différence de celles des stars hollywoodiennes, dont le mouvement #MeToo qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Le caractère délicat et fermé de son métier, souligne-t-elle, empêche la société d'en discuter librement et constitue ainsi un véritable problème. Les directeurs des studios et les producteurs, pour la plupart des hommes, peuvent occuper leur poste pendant des années, alors que les actrices, elles, vont et viennent.
Cet état des choses, conclut-elle, favorise l'humiliation vis-à-vis des actrices, qui sont considérées en l'occurrence comme des «morceaux de viande».