Bien que les tattoos soient en vogue, il existe des groupes à risque qui ne devraient en aucun cas se faire tatouer, met en garde le médecin russe Lidia Shoshina.
«Tous ceux qui sont susceptible d'avoir des cicatrices chéloïdiennes et sont allergiques à au moins une substance utilisé lors du tatouage devraient s'abstenir», explique-t-elle. En outre, poursuit le médecin, les patients atteints d'un psoriasis ou de certaines maladies chroniques, notamment en phase aiguë, devrait y renoncer. Il y en va de même pour les femmes enceintes.
Concernant la question de savoir si un tatouage pourrait favoriser le développement d'un cancer de la peau, Mme Shoshina répond par l'affirmative et explique que lorsqu'on se fait tatouer, «des pigments chimiques sont introduits sous la peau et l'organisme peut rejeter certains composants».
«Certains pigments sont susceptibles de provoquer une réaction allergique, voire une intoxication», selon elle.
Si l'on a des grains de beauté, on est également dans un groupe à risque: «Si un grain de beauté a été blessé lors du tatouage, il peut se passer d'un nævus bénin à une tumeur maligne», met en garde le médecin.
D'ailleurs, le tatoueur moscovite Konstantin Iad souscrit aux conseils du médecin et ajoute à quoi encore les clients devraient porter leur attention.
«Il faut que le tatoueur configure le pistolet à tatouage devant vous. Tous les outils, tels que les doseurs et les aiguilles, doivent être à usage unique. Les diffuseurs en silicone doivent être stérilisés et se trouver dans des sachets kraft avec la date de stérilisation. Les surfaces de travail, la lampe et les fils doivent être munies d'une barrière en polythène. Et évidemment, le tatoueur doit travailler avec des gants en latex à usage unique», souligne-t-il.