C'est ce qu'a annoncé le ministère russe de la Défense, précisant que des «sauveteurs» des Casques blancs participeraient à la mise en scène.
De nouvelles actions indiquent que les adversaires occidentaux du gouvernement de Bachar el-Assad n'ont plus la volonté ni les capacités d'organiser des provocations plus complexes et véridiques, explique le politologue Vladimir Brouter.
«Il ne pourrait être question d'une arme chimique parce qu'elle a été entièrement évacuée du territoire syrien — ce à quoi ont, d'ailleurs, participé les Américains eux-mêmes. Bachar el-Assad ne possède pas d'armes chimiques. Elles ont été évacuées et détruites en 2013», rappelle l'expert.
Selon ce dernier, la nouvelle arme utilisée dans cette provocation sera artisanale et contiendra du chlore.
«Ces agissements seront coordonnés par l'ONG Casques blancs, qui n'est pas du tout une organisation de maintien de la paix: elle est financée directement depuis Londres et a été créée par un officier britannique. Elle remplit un certain rôle. Ils n'ont même pas besoin de disperser quoi que ce soit, il suffit d'organiser simplement une nouvelle désinformation dans les médias en mettant en scène un «sauvetage» de civils, d'enfants, et ainsi de suite», explique Alexandre Goussev, directeur de l'Institut de planification stratégique.
D'après Bloomberg, les USA disposeraient d'informations indiquant que le gouvernement de Bachar el-Assad s'apprêterait à utiliser l'arme chimique contre les combattants de l'opposition à Idlib. Les sources anonymes de l'agence ne précisent toutefois pas d'où Washington tient ces renseignements.
Le destroyer américain USS The Sullivans est récemment entré dans le golfe Persique avec 56 missiles de croisière à son bord. Au même moment, un bombardier stratégique B-1B, également doté de missiles de croisière air-sol, est arrivé à la base américaine au Qatar.
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