Des scientifiques suédois de l'Université d'Uppsala ont révélé que le manque de sommeil même s'il ne s'agissait que d'une seule nuit influençait le déficit musculaire et favorisait l'obésité, rapporte une étude publiée sur le site de l'université.
Les bénévoles ont été invités à passer une journée dans un laboratoire de l'Université. On leur a alors proposé un repas normal et une nuit avec huit heures de sommeil. Puis, les chercheurs ont demandé aux bénévoles de ne pas dormir pendant toute une nuit.
Les résultats obtenus montrent que le manque de sommeil fait que les lipides commencent à s'accumuler tandis que les muscles montrent les premiers signes de dégradation, ce qui serait lié avec la possibilité réduite d'utiliser le glucose circulant dans le sang.
Selon les chercheurs, ces informations aideront à comprendre pourquoi les troubles du sommeil augmentent les risques d'obésité ainsi que le développement du diabète non insulino-dépendant (DNID).