Les résultats d'une récente recherche publiée dans la revue Proceedings of The Royal Society B: Biological Sciences montrent que la paresse est une stratégie efficace de survie à long terme.
Les scientifiques ont ainsi étudié 299 espèces de mollusques du Pliocène, il y a 5 millions d'années, jusqu'à nos jours.
Ils sont parvenus à la conclusion que les espèces à faible consommation d'énergie avaient réussi à survivre plus longtemps que les organismes ayant un taux métabolique plus élevé.
Les scientifiques espèrent maintenant pouvoir appliquer cette idée dans leurs études sur d'autres espèces menacées d'extinction, dans l'espoir d'améliorer leur longévité.
«Peut-être qu'à long terme, la meilleure stratégie évolutive pour les animaux sera la lassitude et la lenteur car plus le taux métabolique est bas, plus ils auront de chances de survivre», a expliqué Bruce Lieberman, professeur d'écologie et de biologie évolutive, cité par la plateforme UPI.
En conclusion, les experts ajoutent qu'ils devront examiner davantage le lien entre le métabolisme et l'extinction chez d'autres groupes d'animaux afin de mieux comprendre leur interdépendance.