Ce 24 août, 100 jours se sont désormais écoulés depuis l'arrestation du rédacteur en chef de l'agence RIA Novosti Ukraine, Kirill Vychinski. Dans une interview à Sputnik, la Présidente de la Fédération nationale des journalistes du Brésil (FENAJ), Maria José Braga, a commenté le cas de son arrestation:
«La Fédération nationale des journalistes estime que la liberté d'expression et la liberté de la presse doivent être garanties dans tous les pays du monde et même dans les pays où il existe des conflits politiques. Le cas de l'arrestation de Kirill Vychinski est un cas d'école d'une détention de nature politique. Il a été détenu sans motif spécifique, d'abord pour 60 jours en détention préventive, puis ce délai a été prolongé et demain, cela fera désormais 100 jours depuis son arrestation», a déclaré la Présidente.
La FENAJ exige la libération immédiate de Kirill Vychinski et la conservation de son droit d'exercer sa profession de journaliste, a souligné la Présidente, notant que «c'était l'une des garanties de l'existence d'une société démocratique qui se devait d'être respectée.»
«La FENAJ entretient des contacts étroits avec la Fédération des journalistes d'Amérique latine et des Caraïbes (FEPALC), des violations similaires du droit au travail dans la profession sont toujours discutées au niveau régional, ainsi qu'avec la Fédération internationale des journalistes, qui s'est prononcée publiquement pour demander la libération du journaliste russo-ukrainien Kirill Vychinski», a conclu Mme Braga.
Le 18 mai, des dizaines de personnes, dont le directeur général de l'agence d'information internationale Rossiya Segodnya Dmitri Kisselev, la rédactrice en chef de Sputnik et de RT Margarita Simonian, ainsi que des journalistes russes et des sympathisants, se sont ressemblés devant l'ambassade d'Ukraine à Moscou pour soutenir Kirill Vychinski.
Les réseaux sociaux ont condamné cette violation des droits des journalistes avec le hashtag #TruthNotTreason.