Le conseiller à la sécurité nationale américain John Bolton a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse en Israël que la Russie était «enlisée» en Syrie, ce qui constituait un levier pour Washington face à Moscou, rapporte Reuters. Selon lui, les États-Unis sont en position de force dans ce dossier.
«Je ne crois pas qu'ils [les Russes, ndlr] aient envie d'être enlisés. Je pense que leur activité diplomatique frénétique en Europe démontre qu'ils voudraient que quelqu'un d'autre assume le coût de la reconstruction en Syrie», a-t-il lancé.
«Nous allons voir sur quoi nous pouvons nous entendre pour mettre un terme au conflit syrien. Mais préalablement à cela, il faudra le retrait de toutes les forces iraniennes», a-t-il précisé.
Après la libération de 96,5% du territoire syrien, la Russie accorde la priorité à la reconstruction du pays. Fin juillet, environ 16.000 familles qui avaient fui les terroristes et les combats dans l'est de la province de Deraa sont rentrées chez elles avec le soutien du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
Le 7 septembre un sommet entre Moscou, Berlin, Paris et Ankara devrait avoir lieu à Istanbul à l'initiative du Président turc. Le thème principal du sommet sera la coopération en vue de résoudre la question syrienne, notamment les aspects humanitaires.