Lors d'une rencontre entre Donald Trump et Abdallah II en juin dernier, le roi de Jordanie a déclaré que beaucoup de Palestiniens préféraient vivre pacifiquement avec les Israéliens dans un même État et bénéficier des mêmes droits. «Le résultat sera qu'Israël perdrait son caractère juif», a expliqué le roi, dont les propos sont cités par le portail Axios.
«Ce que vous dîtes là a du sens (…). Suivant ce scénario, le Premier ministre israélien s'appellerait Mohammed d'ici quelques années», aurait alors ironisé Trump.
Le 19 juillet, le parlement israélien a adopté la loi constitutionnelle définissant le caractère juif du pays, provoquant en réaction de vives protestations de la minorité arabe qui y voit une manifestation de racisme et une menace de discrimination.
En décembre 2017, Donald Trump a annoncé la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale d'Israël et le transfert dans cette ville de l'ambassade américaine se trouvant à Tel Aviv. Cet événement a eu lieu le 14 mai, le jour du 70e anniversaire de la création l'État hébreu. La décision de Donald Trump a provoqué des troubles parmi les Palestiniens et des manifestations dans plusieurs pays du monde arabe.
Les États-Unis ont par la suite opposé leur veto au projet de résolution du Conseil de sécurité appelant à accorder une protection internationale aux Palestiniens dans la bande de Gaza et dans les territoires occupés par Israël.