La police US tase une femme de 87 ans qui coupait des fleurs

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Une femme syrienne âgée de 87 ans qui coupait des pissenlits près de son domicile en Géorgie (États-Unis) s’est fait taser par la police parce qu'elle a approché un officier avec un couteau de cuisine. Malgré l’indignation de sa famille, la police a justifié l’emploi du pistolet à impulsion électrique par la menace représentée par la vieille dame.

Lorsque Martha al-Bishara a pris un couteau pour couper des pissenlits et s'est dirigée vers un local de l'organisation Boys and Girls Club of America (un mouvement de jeunesse à but non lucratif fondé en 1860 aux États-Unis) situé à proximité de son domicile à Chatsworth, en Géorgie, elle ne s'attendait pas à ce que son voyage se termine par un taser, pistolet à impulsion électrique.

Un employé du club, inquiet de voir une femme «armée» d'un couteau dans la rue, a contacté la police.

«Cette dame marchait sur la piste cyclable, elle avait un couteau et elle n'avait pas d'intention de partir. Elle ne parlait pas anglais», a déclaré l'employé, cité par CNN. «Elle est âgée alors elle ne peut pas se déplacer facilement, mais… il semble qu'elle se promenait à la recherche de quelque chose, comme de la végétation à couper ou quelque chose. Il y avait aussi un sac.»

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Lorsqu'on lui a demandé si la femme s'était approchée de quelqu'un avec le couteau, l'employée a répondu qu'«elle a simplement entrée sur la propriété avec le couteau dans sa main. Elle n'a pas essayé d'attaquer ou quoi que ce soit.»

Une fois sur place, les policiers ont tenté de communiquer avec la vieille dame d'origine syrienne et de la convaincre de lâcher son couteau. Mais selon leur version, cette dernière, qui ne parlait pas anglais, n'a pas voulu coopérer. Après qu'elle s'est dirigée vers eux avec le couteau, ils lui ont alors envoyé une décharge en pleine poitrine.

Malgré l'indignation de sa famille, Josh Etheridge, chef de la police de Chatsworth, a défendu les actions des officiers en indiquant qu'«une femme de 87 ans avec un couteau a toujours la capacité de blesser un policier» avant de préciser avoir «suivi les protocoles en vigueur».

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