Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika a nommé par un décret publié au Journal officiel en date du 18 juillet paru le 8 août un nouveau chef d'état-major de la gendarmerie nationale à la place du général Ghali Belkecir.
«Par décret présidentiel du 28 Chaoual 1439 correspondant au 12 juillet 2018, le général Abderrahmane Arrar est nommé chef d'État-major de la gendarmerie nationale, à compter du 16 juillet 2018», apprend-on dans ce décret présidentiel.
Durant son passage à la tête de la gendarmerie algérienne, le général Belkecir a procédé au changement des chefs de cinq commandements régionaux: des wilayas de Blida, d'Oran, de Béchar, d'Ouargla et de Tamanrasset.
Lancée après la saisie de 701 kilos de cocaïne du 29 mai dernier dans le port d'Oran, la vague de changements qui agite les services de sécurité algériens ne s'est pas uniquement limitée au corps de la gendarmerie nationale.
Certains analystes voient dans ces changements un signe de corruption et d'introduction d'argent sale de la criminalité dans les rouages de l'État algérien. D'autres pensent que les répliques du séisme provoqué dans le pays par la saisie de cette cocaïne se feront sentir même lors des prochaines élections présidentielles d'avril 2019.