Face à ce volume «exceptionnel» où 1% des comptes ont publié 47% du contenu, l'ONG a, dans un premier temps, émis début août l'hypothèse d'une ingérence de comptes «pro-Mélenchon», «pro-Rassemblement national» et «russophiles», dont certains seraient tenus par des humains, d'autres par des robots.
Plusieurs responsables politiques, dont le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, avaient alors appelé à ce que «toute la transparence soit faite sur la diffusion de ce type de message».
Ces conclusions sont renforcées par celles d'une autre étude, menée par un spécialiste de la communication politique en ligne, Damien Liccia.
«Il n'y pas d'ingérence russe dans l'affaire Benalla. L'influence des (robots) a été infinitésimale», a-t-il affirmé à l'AFP.
Pour Stéphanie Lamy, spécialiste en communication, «l'hyperactivité de Twitter correspond à celle des médias traditionnels pendant l'affaire».