Au cours de ces derniers mois, le nombre de logiciels malveillants susceptibles de voler de l'argent depuis les téléphones portables a augmenté de 3,2 fois par rapport à la période janvier-mars 2018, ont rapporté les spécialistes de Kaspersky Lab, cités par les médias russes.
Ainsi, des virus cheval de Troie se glissent dans les portables et remplacent de nombreuses applications liées à la carte bancaire, comme par exemple les applications bancaires, de taxi, les réseaux sociaux, etc. Ensuite, le virus malveillant obtient l'accès aux identifiants ainsi qu'aux mots de passe des cartes de crédit et peuvent donc dérober de l'argent.
D'après le directeur du département de la cybercriminalité Group-IB, Valéri Bauline, dans la plupart des cas ce sont des appareils fonctionnant sous Android qui sont affectés.
Selon les informations de Positive Technologies, en 2017, le risque de ces défaillances pour Android a représenté 56% du total, contre 25% pour les appareils fonctionnant sous iOS.
Des juristes affirment qu'après le vol, il est particulièrement difficile de récupérer les sommes dérobées. Dans la plupart des cas, ce sont les utilisateurs qui sont censés assumer les responsabilités.