L'histoire de la crise meurtrière qui a éclaté en 2008 en Ossétie du Sud nous rappelle que les tentatives de résoudre les conflits internationaux manu militari sont dénuées de sens, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
«La principale leçon des évènements tragiques de l'année 2008 consiste à nous rappeler que le recours à la force pour résoudre les conflits et différends internationaux est dénué de sens et contreproductif, surtout s'il s'agit d'une matière aussi compliquée et délicate que sont les relations interethniques», lit-on dans un communiqué ministériel diffusé à l'occasion du 10e anniversaire du conflit en Ossétie du Sud.
Quelques semaines après l'agression armée géorgienne, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie ont proclamé leur indépendance vis-à-vis de Tbilissi.
À l'heure actuelle, la Russie, le Nicaragua, le Venezuela, le petit État insulaire de Nauru et la Syrie reconnaissent la souveraineté de l'Ossétie du Sud, alors que la Géorgie continue de la considérer comme territoire occupé.