Des médias révèlent qui a tué les 3 Russes en Centrafrique

© AFP 2024 Florent VergnesCentrafrique, image d`illustration
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Les trois journalistes russes retrouvés morts en Centrafrique ont été attaqués le 30 juillet au soir par une dizaine de personnes qui portaient des turbans et parlaient l'arabe, a relaté la radio centrafricaine Radio Ndeke Luka.

La radio centrafricaine Radio Ndeke Luka a évoqué les détails de la mort des trois journalistes russes en Centrafrique le 30 juillet, en citant des sources officielles.

Selon le média, les Russes ont été attaqués pas loin de la ville de Sibut vers 19 heures par une dizaine de personnes qui portaient des turbans et ne parlaient que l'arabe.

Lorsque les journalistes roulaient à bord d'un véhicule 4x4 en compagnie de leur chauffeur de nationalité centrafricaine, des forces de sécurité en poste les avaient interceptés et «leur ont dit de ne pas aller parce qu'il fait déjà nuit. Ils [les journalistes, ndlr] ont insisté et sont partis», a expliqué Marcelin Yoyo, un député de Sibut.

Ensuite, les journalistes ont été kidnappés par une dizaine d'individus et exécutés entre les villages Kéné et Kpakou. Les criminels étaient «tous enturbannés et ne parlaient que l'arabe», a-t-il ajouté.

«Les trois Russes ont été assassinés sur place. Le chauffeur s'est sauvé et a informé les autorités aux environs de 5 heures du matin», a poursuivi Marcelin Yoyo.

L'ambassade de Russie en Centrafrique s'occupe actuellement de la question du rapatriement des corps des journalistes, cela aura lieu dans les jours à venir, a annoncé mercredi le ministère russe des Affaires étrangères.

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Ce que l'on sait sur les 3 Russes dont les corps ont été retrouvés en Centrafrique
La diplomatie russe a également ajouté que les journalistes morts avaient enregistré leur voyage en tant que séjour touristique et qu'ils n'avaient rien précisé sur une éventuelle activité journalistique sur place.

Le ministère et l'ambassade de Russie en Centrafrique n'ont pas été informés quant à un autre but du voyage et ni une autre raison de leur présence dans le pays.

«Quand ils ont été retrouvés, ils avaient les pièces d'identité de différents médias mais ces papiers expiraient en 2011. Des agents locaux des forces de l'ordre l'ont annoncé sans entrer dans les détails. Il s'agissait des premières informations non vérifiées car les seuls documents trouvés étaient des pièces d'identité professionnelle», a expliqué le ministère russe des Affaires étrangères.

Des membres du groupe rebelle Seleka opérant en Centrafrique pourraient toutefois être impliqués dans le meurtre des journalistes, ont déclaré des autorités centrafricaines citées par des médias russes.

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