La police algérienne «dans le viseur» du Portugal

À l'issue de sa rencontre du 31 juillet à Alger avec le colonel Mustapha El-Habiri, directeur général de la Sûreté nationale algérienne (DGSN), Carlos Oliveira, ambassadeur du Portugal en Algérie, a loué la «grande» expérience de la police algérienne dans son travail à l'échelle régionale et internationale. C'est ce qui est indiqué dans un communiqué de la DGSN cité par l'Algérie Presse Service (APS).

«La police algérienne a acquis cette expérience grâce à la compétence de [s]es cadres ainsi que ses équipements sophistiqués et modernes à même de lui permettre d'accomplir pleinement ses missions dont la sécurité des citoyens et [de] leurs biens», a déclaré le diplomate.

Les discussions entre les deux responsables, indique la même source, se sont focalisées sur «les moyens de renforcement de la coopération entre les polices des deux pays dans divers domaines, à l'instar de la formation, l'instruction, la police scientifique, l'échange d'expériences et d'expertises et le développement de la performance opérationnelle pour faire face à toutes formes de criminalité, dont la criminalité transfrontalière et les nouvelles formes de criminalité».

Pour rappel, lors d'une visite de travail à la tête d'une importante délégation au Portugal le 7 juin, le général-major Abdelghani Hamel, ancien directeur général de la Sûreté nationale algérienne, a été décoré de la médaille d'excellence de la police portugaise. Cette décoration lui a été décernée en signe de reconnaissance des efforts de développement et de modernisation consentis par la police algérienne, a indiqué un communiqué de la DGSN cité par l'Agence Presse Algérie (APS).

La décoration du général-major Hamel, ajoute le communiqué, est aussi due à son soutien aux capacités opérationnelles sur le terrain des polices des deux pays, «outre ses efforts tendant à consolider les voies de coopération commune en matière d'échange d'expertises, de formation et de soutien aux moyens de lutte contre le crime organisé, sous toutes ses formes, dont la cybercriminalité et le crime transfrontalier».