Les dirigeants de l'Inde, de la Chine, de la Russie, du Brésil et de l'Afrique du Sud se rencontreront au 10e sommet des Brics pour évoquer les règles du jeu dans l'économie numérique à l'ère de la Quatrième révolution industrielle, écrit mardi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Les relations diversifiées au sein des Brics se développent très intensivement à différents niveaux et dans différents domaines. Pour la Russie, la signification du format des Brics grandit au fur et à mesure que ses relations avec l'Occident se détériorent.
Selon le conseiller du ministre chinois des Affaires étrangères Zhang Jun, les pays des Brics renforceront la coordination dans la politique macroéconomique pour réagir aux actions unilatérales et au protectionnisme commercial des USA. A cet égard les participants au sommet évoqueront les risques qui ont résulté des changements de la politique commerciale et économique des USA pour se prononcer sur la nécessité de respecter les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) par tous les pays.
Les membres des Brics ont l'intention d'exploiter plus activement les ressources de la Nouvelle banque de développement créée à Shanghai pour financer les projets d'infrastructure.
Et le thème principal de la réunion est «Brics en Afrique: la coopération avec les pays émergents pour une croissance inclusive à l'ère de la Quatrième révolution industrielle».
L'idée consiste à montrer que les Brics ne s'enferment pas et exercent une influence sur tout le continent africain. D'autant que l'Afrique fait partie des priorités de la Russie, tel que stipule la rédaction mise à jour de son Concept de la politique étrangère.
La Russie élargit sa coopération avec les pays d'Afrique dans le secteur pétrolier et gazier, elle participe activement à la construction de sites nucléaires énergétiques. La Russie contribue significativement à la création des systèmes de liaison satellite. La coopération militaro-technique reste également un secteur important.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.