Selon le chef de l'Association iranienne de blockchain, Sepehr Mohammadi, l'année dernière, les autorités américaines ont confisqué plus de 500 bitcoins pour un montant total d'environ 5,77 millions de dollars. Ce processus se poursuit, a-t-il ajouté.
M.Mohammadi a souligné que l'Association iranienne de blockchain prend des mesures nécessaires pour arrêter ce processus.
«Le bitcoin est activement utilisé par des pays qui sont sous le coup de sanctions économiques. Ainsi, la confiscation des bitcoins iraniens effectuée par les États-Unis s'inscrit dans la politique du régime des sanctions», estime Alexandre Egorov, expert de l'entreprise de courtage en valeurs mobilières Teletrade.
Le Président Trump a annoncé le 8 mai dernier que les États-Unis se retiraient du Plan global d'action conjoint (JCPOA), un accord conclu en 2015 entre l'Iran, les États-Unis, la Russie, la France, la Chine, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'UE à l'issue de longues négociations. Aux termes de l'accord, l'Iran avait accepté d'abandonner son programme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales.
Le Président américain avait également déclaré que Washington rétablirait ses sanctions imposées à Téhéran, suspendues suite à la signature de l'accord de 2015.