Les récentes déclarations des Républicains indiquent qu'à présent ils sont loin de vouloir s'unir avec les démocrates dans la lutte contre le locataire de la Maison blanche, écrit mardi le quotidien Kommersant. Selon les experts interrogés, la nouvelle vague de soutien de Donald Trump est la réaction inverse de la partie conservatrice de la société à la pression grandissante contre le Président du côté de l'élite libérale américaine, qui estime que sa politique est contraire au leadership des USA et aux valeurs de mondialisation.
Les résultats du dernier sondage ont été une surprise désagréable pour les adversaires de Donald Trump, qui répètent leur thèse principale que sa rencontre avec Vladimir Poutine a confirmé la totale inconsistance du 45e Président des Etats-Unis et son incapacité à défendre les intérêts nationaux de l'Amérique.
Le sondage réalisé par NBC News et The Wall Street Journal a révélé qu'en juillet 45% des Américains soutenaient leur Président, soit un point de plus par rapport à juin. En sachant que près d'un tiers des Américains restent des adeptes inébranlables du Président Trump en approuvant inconditionnellement son travail (29%). Encore 16% éprouvent une sympathie partielle pour lui.
C'est devenu un indice record pour Donald Trump. Alors qu'il y a un an, la cote de popularité du 45e président des USA n'avait pas cessé de diminuer pour atteindre son minimum parmi tous les Présidents américains de ces dernières décennies. D'après le sondage de la chaîne ABC News et du journal The Washington Post, en juillet 2017, l'activité de Donald Trump au poste de Président était approuvée par seulement 36% des Américains, sachant que 58% lui avaient refusé leur confiance, où 48% appréciaient très négativement son travail.
Dans le même temps, le roulement de cadres à la Maison blanche a cessé, et l'équipe de Donald Trump est devenue bien plus cohérente et efficace, comme le note le quotidien Kommersant. Après le remplacement au poste de secrétaire d'Etat de Rex Tillerson par l'ex-directeur de la CIA Mike Pompeo, entièrement loyal à la Maison blanche, pour former un tandem efficace avec le chef du Pentagone James Mattis, la politique étrangère et de défense des USA est définitivement devenue présidentielle.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.