Un premier projet de document avait été rejeté en 2017 par le parlement faute d'accord entre le gouvernement et certains partis de l'opposition, dont les Verts et Die Linke (La Gauche).
L'inscription des trois États sur sa liste des «pays sûrs» permettrait aux services de l'immigration de rejeter les demandes d'asile de leurs ressortissants de façon quasi-automatique sans même motiver le refus.
Pour entrer en vigueur, la nouvelle loi doit encore être approuvée par les deux chambres du parlement allemand, alors que la question suscite la controverse et de violentes critiques des associations des droits de l'Homme.
Le sujet est très sensible en Allemagne depuis les agressions sexuelles commises le soir du Nouvel An 2015 à Cologne et attribuées par la police à des hommes originaires du Maghreb et notamment depuis l'attaque perpétrée en décembre à Berlin par le Tunisien Anis Amri, qui avait fait 12 morts.