Denis Matsuev a rappelé à Sputnik qu'au lendemain de la rencontre d'Helsinki entre le Président russe Poutine et son homologue américain Trump, il avait interprété des compositions du Russe Sergueï Rachmaninov et de l'Américain George Gershwin, mais que ce choix n'était pas spécial.
«Croyez-moi, ce n'était pas spécial. Rachmaninov et Gershwin sont tout simplement deux géants du XXe siècle. […] Je suis éloigné de la politique, et je n'y comprends rien, mais je suis persuadé que la musique classique possède une capacité surprenante de réconcilier les gens. […] N'importe quel conflit reste en dehors de la salle de concert», a poursuivi l'interlocuteur de l'agence.
D'aucuns prétendent que le musicien fait partie du proche entourage du Président russe, et que pour cette raison, ses concerts en Europe risquent de tomber sous le coup des sanctions.
«C'est une exagération. Je fais partie du Conseil pour la culture auprès du Président comme beaucoup d'autres artistes de renom, dont Guerguiev, Spivakov et Bachmet. Nous rencontrons Poutine une fois par an afin de discuter des problèmes d'actualité. C'est tout. Pour ce qui est de l'interdiction de mes concerts, ce n'est pas vrai. Je donne toujours 265 concerts par an, de l'Amérique au Japon», a indiqué le musicien.
Et d'ajouter que Vladimir Poutine avait assisté à bien de ses concerts.
«Je sais que Poutine apprend à jouer du piano et qu'il fait des progrès. Mais je ne lui en donne pas de leçons contrairement à des on-dit. Ce n'est pas vrai. […] Quoi qu'il en soit, on ne peut que se féliciter du fait que notre communauté de pianistes s'élargit», a résumé l'artiste.