«M.Lavrov a souligné l'inadmissibilité des actions des autorités américaines, qui ont arrêté la citoyenne russe Maria Boutina aux États-Unis en se basant sur des charges fabriquées et la nécessité de sa libération immédiate», est-il indiqué.
La réaction du Conseil russe des droits de l'Homme
En outre, le directeur du Conseil russe des droits de l'Homme Mikhaïl Fedotov a demandé à la chef de la Commission on Civil Rights Catherine Lhamon de tout faire pour protéger les droits et les libertés de la citoyenne russe Maria Boutina, selon un document publié samedi sur le site du Conseil.
«Le Conseil est profondément inquiété par la situation autour de la jeune femme russe. Je vous demande, chère Mme Lhamon, de tenir compte de nos inquiétudes et de faire tous les efforts nécessaires pour protéger les droits de l'Homme et les libertés fondamentales de la citoyenne russe Maria Boutina», a-t-il indiqué.
L'arrestation de Maria Boutina a eu lieu la veille du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Helsinki. Selon la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, cette mesure avait pour but de «minimiser l'effet positif» de la rencontre entre les deux Présidents.
Maria Boutina a fait ses études à l'American University de Washington et un stage à distance chez l'Asia Pacific Top Level Domain Association (APTLD) entre mai et août 2017, apprend-on sur le site de cette organisation.
Le 18 juillet, l'accusée comparaissait devant un tribunal de Washington. Un magistrat fédéral a ordonné sa mise en détention dans l'attente du procès. Elle comparaîtra à nouveau le 25 juillet.