«Je suis très surpris, parce que quand je l'ai vu pour la première fois, je pensais qu'il resterait là (à l'hôpital, ndlr) pendant des mois. De toute évidence, il est plus fort que je ne le pensais», a-t-il déclaré.
Il a également ajouté que selon Rowley, il se souvient «très vaguement» du moment de l'empoisonnement.
«Il m'a dit qu'ils ont trouvé une bouteille contenant quelque chose, et Dawn (Sturgess, ndlr) l'a pulvérisé sur son poignet, il l'a pris (le flacon, ndlr) et en quelque sorte l'a cassé — ainsi elle (la substance, ndlr) s'est retrouvée sur ses mains », a déclaré Matthew Rowley.
Les médecins ont assuré qu'il n'y a pas de menace pour ceux qui se retrouveront en contact avec Rowley après sa sortie de l'hôpital.
Amesbury est une ville voisine de Salisbury, où, le 4 mars 2018, l'ex-agent double Sergueï Skripal et sa fille avaient été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement.
Moscou a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat.