Vincent Crase, un gendarme réserviste et agent d'accueil pour LREM qui accompagnait les forces de l'ordre lors des manifestations du 1er Mai en compagnie d'Alexandre Benalla, a été placé en garde à vue vendredi 20 juillet, a annoncé le parquet de Paris.
Plus tôt le 20 juillet, Alexandre Benalla, le conseiller d'Emmanuel Macron, avait été placé lui aussi en garde à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte après la diffusion d'une vidéo le montrant frappant un manifestant. La présidence de la République a «pris la décision d'engager la procédure de licenciement» d'Alexandre Benalla.
Le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a été entendu jeudi comme témoin.
Le Monde a mis en ligne le 18 juillet au soir une vidéo filmée le 1er mai à Paris, où un homme, identifié comme Alexandre Benalla, coiffé d'un casque à visière des forces de l'ordre, s'en prend à un jeune homme à terre.
Le 20 juillet, une autre vidéo a été postée sur les réseaux sociaux, où on peut voir Alexandre Benalla agresser une femme, en marge de la manifestation du 1er-Mai, place de la Contrescarpe, à Paris.