#CollombDemission #MacronDestitution: la Toile réagit par des hashtags à l'affaire Benalla

© REUTERS / Philippe WojazerFrench President Emmanuel Macron, flanked by Alexandre Benalla, French presidential aide, carries a racquet as he leaves his home to play tennis in Le Touquet, France, June 17, 2017. Picture taken June 17, 2017
French President Emmanuel Macron, flanked by Alexandre Benalla, French presidential aide, carries a racquet as he leaves his home to play tennis in Le Touquet, France, June 17, 2017. Picture taken June 17, 2017 - Sputnik Afrique
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Suite à la publication par Le Monde le 18 juillet d'une vidéo montrant un homme, identifié comme Alexandre Benalla, un collaborateur du Président Macron, coiffé d'un casque à visière des forces de l'ordre, s'en prendre à un jeune homme à terre, les hashtags #CollombDemission et #MacronDestitution ont fait leur apparition sur le Net.

Dévoilée par Le Monde, la vidéo tournée le 1er mai et montrant l'adjoint au chef de cabinet du Président Alexandre Benalla agresser un manifestant, a engendré une vague de mécontentements sur les réseaux sociaux qui a été amplifiée par les informations de France Inter affirmant que le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, aurait pris connaissance de ces faits dès le 2 mai. Et bien que l'Élysée ait engagé la procédure de licenciement de ce dernier et qu'il ait été placé en garde à vue, un hashtag appelant à la démission du ministre s'est propagé sur la Toile.

​Pour d'autres, cette affaire que le secrétaire national du Parti socialiste Sébastien Denaja a déjà qualifiée de «scandale d'État» a été un déclencheur pour exprimer d'autres mécontentements à l'encontre du ministre.

Génération.s de Benoît Hamon a même lancé une pétition appelant à la démission du ministre.

D'autres ont appelé à la destitution du chef de l'État.

Certains ont rappelé que Benella n'était pas un cas isolé:

Pour d'autres, l'affaire est tout simplement gonflée, ils rappellent que Benalla n'était pas sous l'autorité directe d'Emmanuel Macron.

Certains y voient une tentative de politiser un dérapage commis par un homme concret et non par le pouvoir dans son ensemble.

​Rappelons que le 20 juillet, une autre vidéo a été postée sur les réseaux sociaux, où on peut voir Alexandre Benalla agresser une femme, en marge de la manifestation du 1er mai, place de la Contrescarpe, à Paris.

Ensuite, on a appris qu'outre Benalla, un autre collaborateur d'Emmanuel Macron a été placé en garde à vue pour «violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public» et «usurpation de fonction». Il s'agît de Vincent Crase, un gendarme réserviste et agent d'accueil pour LREM qui était présent au côté de Benalla lors du défilé du 1er mai.

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