La présentatrice du journal de France 3 a interrompu, lors du Soir 3, Clément Weill-Raynal, envoyé spécial sur les Champs Élysées qui couvrait les festivités organisées à l'occasion du triomphe des Bleus à la Coupe du Monde, selon le site d'informations médias de Jean-Marc Morandini.
Au moment de la diffusion des images présentant les dégâts provoqués par des actes de vandalisme, au milieu d'une phrase énoncée à 0h11, Clément Weill-Raynal a été brusquement interrompu, est-il précisé.
La Confédération générale du travail — Force ouvrière (CGT-FO), citée sur le site de Jean-Marc Morandini, a raconté la suite:
«L'explication n'a été donnée que le lendemain au journaliste: son direct a été interrompu parce qu'il a exagéré l'ampleur des violences et qu'il aurait dû évoquer "l'atmosphère de liesse…" qui n'existait plus depuis près de deux heures.»
«Interrompre volontairement un direct est un acte grave réservé aux circonstances exceptionnelles ou aux cas de force majeure.
Cette interruption intempestive est d'autant plus incompréhensible que le journaliste n'a fait que son métier: décrire une réalité — certes déplaisante — qui a été largement rapportée et développée dans la presse du lendemain.
Cette censure est d'autant plus absurde qu'elle alimente le fantasme d'une télévision d'État qui voudrait "dissimuler des informations" au public.»