En réponse au rapport du FMI, publié le 16 juillet sur son site officiel, concernant la situation économique en Algérie, Ahmed Ouyahia, le Premier ministre du pays a déclaré que les prévisions économiques catastrophistes de cette institution internationale sur l'avenir de l'Algérie sont dues au fait qu'Alger a refusé de recourir à l'endettement extérieur, comme le rapporte le journal L'Expression dans son édition du 19 juin.
«L'Algérie est le mauvais élève du FMI», a affirmé le Premier ministre lors d'une conférence de presse devant les cadres de son parti, le Rassemblement national démocratique (RND).
«Cette souveraineté intègre le plein contrôle de la valeur de la monnaie nationale, l'entière liberté de subventionner les produits de première nécessité et le maintien total de l'équilibre social, principal indice d'appréciation de la gouvernance de n'importe quel État de la planète», a-t-il ajouté selon le quotidien.