«Ma rencontre avec le Président Poutine a été vraiment intéressante sur plusieurs aspects. Nous n'avions pas de relations avec la Russie depuis assez longtemps et voilà que nous les avons relancées», a indiqué M.Trump.
Selon M.Trump, il vaut mieux collaborer avec le Président Poutine que d'être son ennemi et il faut mener un dialogue avec la Russie. Dans cette optique, il a promis de poursuivre ses rencontres avec le dirigeant russe.
«Je comprends qu'il y a des divergences entre nos deux pays. Mais le dialogue avec la Russie, un pays avec lequel nous avions eu de si mauvaises relations pendant tant d'années, ce dialogue est très important et c'est bien», a ajouté le Président cité par les médias.
À son avis, les relations entre la Russie et les États-Unis ont commencé à s'améliorer dès après le sommet d'Helsinki.
«Les relations entre les États-Unis et la Russie n'ont jamais été pires qu'il y a quelques jours. Je crois qu'elles se sont nettement améliorées et peuvent s'améliorer davantage dans l'avenir», a estimé le numéro un américain.
À Helsinki, les négociations entre les deux pays ont permis de progresser sur plusieurs volets dont le règlement de la crise au Proche-Orient, la non-prolifération des armes nucléaires, le dossier iranien et la sécurité d'Israël, d'après lui.
«Hier, nous avons enregistré des progrès importants en parlant des plus graves conflits au monde», a affirmé le Président.
Dans le même temps, le Président est revenu sur ses propos d'Helsinki concernant l'ingérence présumée de Moscou dans l'élection présidentielle de 2016. Il a dit s'être mal exprimé lundi et a assuré avoir voulu dire qu'il ne voyait aucune raison de penser que la Russie ne s'était pas immiscée dans la présidentielle.
Il a déclaré faire confiance aux déclarations de ses services de renseignement tout en jugeant impossible que la Russie ait pu influer sur les résultats de l'élection.
«Je soutiens pleinement les services secrets américains et je l'ai toujours fait. Soyons réalistes: les activités russes n'ont pas eu d'effet [sur les résultats de la présidentielle, ndlr]. J'accepte la conclusion faite par nos services de renseignement qui insistent sur l'ingérence. Mais il n'y a pas eu de collusion», a noté M.Trump cité par la chaîne de télévision Fox News.
«Oui, elles restent en vigueur, nous ne les levons pas», a-t-il déclaré.
Le sommet d'Helsinki entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui s'est tenu lundi 16 juillet, a été leur première rencontre grand format organisée en dehors des forums internationaux multilatéraux. Les deux chefs d'État s'étaient croisés pour la première fois à Hambourg en 2017 en marge du sommet du G20 avant de s'entretenir au Vietnam lors d'un sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC).
Les chefs d'État ont abordé plusieurs dossiers tels que le règlement en Syrie et en Ukraine, la prétendue ingérence russe dans les élections américaines et le nucléaire iranien. Le sujet des sanctions antirusses n'a pas été évoqué. M.Poutine a constaté que, malgré son caractère de mise en jambes, leur rencontre avait été très substantielle.